La voiture sans permis électrique

Le concept de la voiture électrique ne date pas d’hier. Les premières tentatives pourtant, n’avaient pas convaincu. Aujourd’hui, les modèles sans permis disponibles s’accordent avec les attentes du public, et pourraient bien être la voiture électrique de demain.

Les débuts de la voiture électrique

Commercialisés par Cedre en 1978, les premiers modèles électriques soumettaient un concept mal exploité. Une mise au point bâclée avait dissuadé les acheteurs potentiels. À présent, la voiture électrique dispose d’un marché ouvert. Les marques françaises, spécialisées dans les véhicules sans permis, envisagent une conversion à la motorisation électrique.

La motorisation électrique serait idéale pour les voiturettes sans permis. C’est ce qu’affirme Aixam, le numéro un européen des vendeurs de VSP. Selon lui, leur facilité d’adaptation aux propulsions électriques, leur vélocité et leur légèreté en font des véhicules adaptés à ce type de traction.

Les VSP sont également adaptés au mode de vie urbain. Ce constat se base sur le trajet moyen effectué par les clients. En effet, il a été établi que le parcours moyen se situe à 75 km. Un chiffre qui correspond à l’autonomie moyenne des VSP, l’autonomie maximale étant de 110 km. Ligier-Microcar-Due et Wheeze se sont déjà tournés vers ce type de motorisation.

La VSP : un avantage financier ?

En 2012, le panier moyen du marché des VSP était de 11.000€ pour 12.000 unités. Les arguments de vente se basent sur l’émission zéro, et sur un panel d’options absentes des précédents modèles commercialisés.Alors que les voiturettes classiques s’achètent entre 9000 et 15000€ pour un 31/100, les prix de la VSP se situent entre 12000 et 22000€.Ces derniers se rechargent via une prise domestique avec des tauxusuels et d’entretien ne dépassant pas 1€ centime sur 100 km. Il y a donc un calcul à faire entre le surcoût à l’achat et le prix au km bien moins élevé.